Corrigez, corrigez, il en restera toujours quelque chose.
Je viens de passer la semaine sur un document, à corriger l’orthographe, traquer la coquille, reformuler les approximations, rectifier la ponctuation, éliminer les espaces superflus, ajouter ceux qui manquent… Après moult relectures, il y reste toujours un petit quelque chose à modifier, à améliorer.

Vélo pliant électrique.

En voyant l’écheveau de mes annotations sur les pages, je me suis souvenu de ces épreuves d’imprimerie des Fleurs du Mal, vues sur le site Gallica. Baudelaire y fait part à Poulet-Malassis de toutes les corrections à apporter à son recueil avant de l’envoyer à l’imprimerie.
Au-delà de la simple orthographe, c’est fascinant de voir tout le soin, toute la précision qu’il porte à chaque détail.

Voilà qui aurait sans doute apporté de l’eau au moulin de Mark Twain.