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« La littérature aux États-Unis ne se porte pas mal. Les milieux de l’édition, en revanche, sont dans un triste état, qui réclame une intervention. Mais, s’il vous plaît, ne leur envoyez pas d’argent. Ils le jetteraient par les fenêtres. C’est d’un sauvetage intellectuel dont ils ont besoin. Beaucoup d’œuvres de valeur ne verront jamais le jour. Beaucoup de nullités fleuriront. Rien de nouveau sous le soleil. »

Percival Everett

Dans un entretien du dernier -et très intéressant- numéro du Magazine Littéraire (#483 – février 2009 – Le roman de la nouvelle Amérique), l’auteur américain fait le constat du monde de l’édition américain et regrette le manque d’imagination des milieux de l’édition et la paresse du lectorat.

Un journaliste pressé devant rendre un article sur l’état de l’édition française n’aurait qu’à remplacer “aux Etats-Unis” par “en France“.

Rien de nouveau sous le soleil, effectivement.