2008-10-25.jpgIl y a peu, en baguenaudant comme à mon habitude de blogs en blogs, j’ai appris sur le Carnet de Lectures de Solenn que les inscriptions pour Le Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2008 étaient ouvertes.

Sans trop y croire, je suis allé remplir le formulaire d’inscription pour le Prix Littérature tout en me demandant si finalement ce genre d’expérience était vraiment fait pour moi. La jouissance me sied bien mieux que la performance, c’est pourquoi par exemple boycotte d’office les challenges de toutes sortes. No stress please.

Or être membre d’un jury suppose immanquablement de lire des romans qui ne me plairont pas forcément, et qui plus est dans un laps de temps donné, en l’occurrence ici trois romans par mois, de février à juillet. Fastoche, diront certain(e)s ; en ce qui me concerne, c’est à peu de choses près mon maximum.
Bref, les semaines ont passé et ma candidature m’était complètement sortie de la tête. Ce n’est qu’en découvrant que celle de Laure, puis de Laurence du Biblioblog et de Lau avaient été retenues que je me suis souvenu, presque soulagé, que moi aussi j’avais postulé, apparemment sans succès. Et puis, un jour pas comme un autre, je suis allé relever une de mes boîtes email dont j’utilise l’adresse quand le courrier que j’envoie risque de générer ensuite une avalanche de publicités et autres spams indésirables. Et là, au milieu de pubs m’invitant à rejoindre le fameux club de rencontres où les femmes prennent l’initiative, à retrouver mes amis (moi, avec mes amis, je garde toujours le contact. Les gens dont je n’ai pas de nouvelles depuis des années n’entrent pas dans ce cercle restreint), ou à gober les infatigables pilules bleues, surprise !, un courrier du Livre de Poche m’annonçant que ma candidature avait été retenue et que je n’avais qu’à leur confirmer si j’étais toujours intéressé. A quelques jours près, il était trop tard. Je n’allais quand même pas bouder ma chance. Je vais donc tenter l’expérience de la lecture sous pression.

Hier, j’ai donc reçu les trois premiers livres comptant pour le mois de février : Une promesse, de Sorj Chalendon, Puisque rien ne dure, de Laurence Tardieu et Le chirurgien ambulant, de Wolf Serno. Autant le dire tout de suite, ca y est, j’ai déjà eu mes premières sueurs froides… en découvrant les 765 pages du Serno ! Heureusement, j’ai déjà lu le Tardieu, ça va me laisser un peu plus de latitude. Avec un peu de chance, je l’aurais même terminé pour la prochaine réunion du Club des Théières dont le thème est «Roman historique». Et hop, je ferai d’une lecture deux coups. Ouais, sur le papier, ça le fait bien ; mais en réalité, c’est pas joué d’avance cette histoire.
Suite au prochain épisode…