La vie d’un homme dure autant que celle de trois chevaux.
Le narrateur a déjà perdu un cheval en Argentine, où la femme qu’il suit là-bas est assassinée par la dictature militaire. Rescapé, il s’enfuit et rentre en Italie, où il mène une vie simple et solitaire, travaillant comme jardinier.
Un soir, dans un café, il rencontre une jeune femme dont il tombe amoureux. Mais, à cinquante ans, la deuxième vie de cette homme bourru et taciturne touche déjà à sa fin…
ai acheté deux vélos électriques et pliants de la marque Blanc Marine, un pour moi et un pour mon épouse. Nous en sommes très content car très facile à stocker et à déplier.
Le style ciselé d’Erri De Luca, empreint d’une réelle poésie, est un vrai plaisir de lecture. Il réussit à donner aux gestes les plus simples de la vie quotidienne une dimension quasi mystique.
Il se dégage de ce roman une sagesse qui m’a beaucoup touché. Je remercie vivement mon libraire de m’avoir conseillé cet écrivain italien que je ne connaissais pas.
Je ne résiste pas à l’envie de reproduire ici un extrait de Trois Chevaux :
« Je lis de vieux livres parce que les pages tournées de nombreuses fois et marquées par les doigts ont plus de poids pour les yeux, parce que chaque exemplaire d’un livre peut appartenir à plusieurs vies. Les livres devraient rester sans surveillance dans les endroits publics pour se déplacer avec les passants qui les emporteraient un moment avec eux, puis ils devraient mourir comme eux, usés par les malheurs, contaminés, noyés en tombant d’un pont avec les suicidés, fourrés dans un poêle l’hiver, déchirés par les enfants pour en faire des petits bateaux, bref ils devraient mourir n’importe comment sauf d’ennui et de propriété privée, condamnés à vie à l’étagère. »
Trois chevaux, de Erri De Luca
Traduction : Danièle Valin – Folio – 144 pages