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Invoquant notre looooooongue relation bloguesque, Yueyin a touché la corde sensible pour me décider à reprendre le tag qu’elle m’a transmis il y a de ça près d’un mois (et que j’avais lâchement décliné lorsque le Pr. Platypus m’avait sollicité quelques semaines auparavant. Sorry, Professeur).
So, here we are :

Je voudrais savoir si pour un tel trajet le vélo pliable est envisagable sachant que je vais passer par tout type de route.

Ma plus grande réussite

Voilà typiquement le genre de question qui me plonge dans les affres de la dépression la plus profonde dès que je commence à y réfléchir sérieusement… Comment voulez-vous qu’un éternel insatisfait ascendant maniaco-perfectionniste puisse imaginer avoir accompli quoi que ce soit ? Et quoi de plus démoralisant que de prendre conscience qu’on n’a rien réalisé qui vaille la peine d’être mentionné, je vous le demande ?

Mon livre préféré

Je n’ai pas de livre(s) de chevet. Des titres qui m’ont plus marqué que d’autres, oui. Des auteurs qui me parlent plus que d’autres, aussi. Une poignée. S’il fallait faire un choix, c’est certainement parmi ceux-ci, mes valeurs sûres, que je me tournerais en priorité.

Le pays qui m’a marqué

Tous ceux que j’ai visités (à quelques rares exceptions près). Les plus marquants,pour des raisons différentes, sont :
Le Mexique, parce que c’était notre premier « grand » voyage à mon homme et moi.
Le Pérou, pour la traversée de l’Altiplano en train, la rencontre avec les habitants des îles flottantes du lac Titicaca, le Maccu Pichu et les hamsters à la broche.
La Jordanie, son atmosphère si étrange à notre arrivée, le lendemain des attentats du 11 septembre et Petra.
L’Inde, les rives du Gange à Bénarès, le transport des morts sur les galeries de voitures et les embouteillages monstres où se retrouvent totalement coincés sur la chaussée voitures, rickshaws, tuk tuks, vélos, piétons, dromadaires et éléphants !
L’Égypte, ses sites désertés par les touristes après la première révolution, la découverte du Caire et d’Alexandrie avec pour seuls compagnons de voyage notre guide et notre chauffeur, l’ambiance à la fois inquiétante et bon enfant de la place Tahrir occupée.
L’Ouzbékistan, destination improbable de dernière minute, son patrimoine extraordinaire et son tremblement de terre….

Mon rêve le plus fou

Responsable de collection dans une maison d’édition (si jamais des éditeurs de passage ici étaient prêts à me faire confiance, je leur présenterais mon projet avec plaisir).

La naissance de mon blog

Prenez une période creuse d’activité au boulot, ajoutez-y une grosse frustration et un besoin d’écrire enfin sur un sujet qui me passionne, ajoutez-y l’impulsion involontaire (mais réelle) d’une collègue bouffie de prétention, une goutte d’orgueil mal placé de ma part, secouez bien fort et vous obtenez un blog inauguré, le 30 août 2006.
Si les motivations qui ont contribué à la naissance du blog sont peu nobles, je l’avoue, l’aventure, elle, a toujours été placée sous le signe de la sincérité. Au fil du temps, le blog s’est éloigné du fidèle carnet de lecture qu’il était censé être au départ… pour la simple et bonne raison que je n’arrive pas à synchroniser le rythme des billets sur celui de mes lectures. Une raison parmi tant d’autres qui font que, plus de sept ans après la publication du premier billet, je reste frustré par le résultat fond/forme peu en phase avec ce que je souhaiterais vraiment (cf. question 1. CQFD).

La personnalité que j’aimerais être

Moi, en mieux.

Le don que j’aimerais posséder

Savoir apprécier le moment présent.

Le plus gros défaut de l’homme qui partage ma vie

Moi (et je peux vous garantir que ce n’est pas une pose ; je suis loin d’être le seul à le penser !).

Light ou pas light ? Bio ou pas bio ?

Light, parfois. Bio, jamais, quinoa excepté, vu qu’on ne le trouve que dans le rayon bio (je doute toujours que les radicelles des petites plantes bio arrêtent de courir pile-poil là où la terre n’a pas été enrichie à coup de produits chimiques… Pareil pour l’état de l’air qu’elles respirent ou de l’eau qu’elles puisent dans les nappes phréatiques).

La it-pièce de mon armoire

Il suffit de jeter un œil à mon dressing pour constater que la mode et moi, ça fait deux. Un bon jean, un T-shirt, et le tour est joué. Le confort passe avant le look, même si je suis très sensible aux belles coupes et aux belles matières (que je n’ai pas les moyens de m’offrir).

Combien de temps passé devant mon écran ?

Si on considère que j’y passe dix heures chaque jour au bureau, et qu’on y ajoute quelques heures supplémentaires à la maison, je suppose qu’on est en droit de penser que ça relève de l’aliénation mentale.