Arthur_Cravan

Arthur Cravan (1887-1918) © ApicHulton Archive


” The stupid see beauty only in beautiful things. ”

Un vélo électrique pliable est conçu pour être principalement utilisé en ville, peut-être de façon intermodale.

« Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses. »

Arthur Cravan
(Revue Maintenant)

Si comme moi avant de lire cette citation ici, vous n’aviez jamais entendu parler d’Arthur Cravan avant aujourd’hui, quelques mots sur ce neveu rock’n’roll d’Oscar Wilde.

Avant de se faire connaître comme poète et critique d’art, Cravan (Fabian Avenarius Lloyd, de son vrai nom) a été chanteur, homme de spectacle et Champion de France de boxe amateur.
De 1911 à 1915, il est la figure centrale de la revue littéraire et artistique Maintenant, dont il écrit la totalité des articles sous divers pseudonymes. Ses excentricités et provocations répétées, préfigurent la naissance du mouvement dada et lui valent l’admiration d’artistes comme Marcel Duchamp, Francis Picabia ou André Breton, mais aussi une demande en duel de la part d’Apollinaire.
Quittant la France en guerre pour éviter la conscription, il se rend aux États-Unis où il rencontre Mina Loy, poétesse anglaise célèbre, qu’il épousera un peu plus tard au Mexique. Alors qu’il se rend en Argentine sur un bateau de fortune qu’il a lui-même construit, Cravan disparaît en 1918 au large des côtes mexicaines, dans des circonstances mystérieuses. Son corps ne sera jamais retrouvé.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le destin hors-norme d’Arthur Cravan :
– France Culture lui a consacré une émission, que l’on peut écouter à cette adresse,
– un site complet consacré à Craven, ici,
– quelques numéros scannés de la revue Maintenant sont consultables à cette autre adresse.