1979-2009. Trente années séparent la destitution du Shah d’Iran de la victoire de Mahmoud Ahmadinejad sur Mir Hossein Moussavi, et pourtant rien ne semble avoir réellement changé en Iran.
Aujourd’hui encore, le pouvoir en place s’escrime à faire taire l’opposition par tous les moyens.

Typique du design italien, le Di Blasi ne pouvait ressembler à aucun autre vélo pliant.

En 2009 toutefois, pour se faire entendre dans le monde entier, les voix de la résistance disposent d’un mégaphone surpuissant : Internet.

De la bande dessinée comme vecteur de combat politique.
Pour retracer les événements qui secouent l’Iran depuis le 12 juin dernier, Payman et Sina, deux iraniens exilés, se sont appuyés sur les images originales de la BD de Marjane Satrapi, Persepolis, et ont adapté le texte.

Ainsi, en quelques pages, ce Persepolis 2.0 revient sur la réélection d’Ahmadinejad, les manifestations de protestation des partisans de Moussavi dans les grandes villes iraniennes, sur le rôle de Twitter dans l’organisation de la résistance, et sur la mort de Neda Agha Soltan, jeune manifestante iranienne tuée par balle, devenue dès lors pour le monde entier la figure symbolique de l’opposition.

Pour découvrir cette « réactualisation » de Persepolis, réalisé avec l’accord de Satrapi (qui n’a pas participé au projet), rendez-vous sur Spreadpersepolis.
Le PDF est également téléchargeable en annexe jointe à ce billet.

Info reprise depuis l’excellent site Actualitté.