agatha-christie-1946En ce jour traditionnellement dédié aux farces en tout genre, j’ai choisi de vous parler d’une ravissante empoisonneuse : Agatha Christie, herself.
Quel rapport me direz-vous ?

Vélo-électrique-pliant.

Eh bien, premier avril ou pas, c’est qu’elle y connaissait un rayon côté poisons, la reine du crime ! Et elle n’y allait pas de main morte, la bougresse.

D’origine minérale, végétale ou animale, tout était bon pourvu que l’indésirable passe rapidement de vie à trépas.

Et vas-y que je te manie l’arsenic (Un meurtre est-il facile ?), que je te saupoudre un peu de cyanure (Meurtre au champagne), que je te verse quelques gouttes de strychnine (La mystérieuse affaire de Styles) ou de digitaline (Un cadavre dans la bibliothèque).
Mais attention, toujours avec classe et raffinement. On n’est pas chez les sauvages tout de même !

Dans La mort dans les nuages, elle n’hésite pas à utiliser le venin du boomslang, un serpent souvent confondu avec le mamba.
Elle va même jusqu’à détourner les médicaments de leur usage (comme le véronal, dans Le meurtre de Roger Ackroyd) ou à utiliser les ressources naturelles (le gaz, dans La plume empoisonnée).
Et ce ne sont là que quelques exemples de toute l’étendue de son art en la matière.

Si vous êtes fans d’Agatha Christie, apprentis chimistes ou meurtriers en puissance, nul doute que vous saurez tirer parti de la page qu’Emmanuel Curis dédie aux poisons dans les romans policiers.

Pour en savoir plus sur la tradition du 1er avril, allez plutôt sur Chatperlipopette : Katell y consacre son billet du jour.