Un soleil radieux, une ambiance conviviale, des étals fournis (même s’ils semblaient être moins nombreux que l’an passé)…
Les tentations étaient légion tout le long de la rue Davy en ce samedi de Foire aux livres. Difficile de ne pas succomber à la fièvre acheteuse.

Comme à chaque fois, au fil de ma balade, je me suis amusé à décrypter les goûts littéraires des vendeurs en examinant leur offre.
De même que sur les blogs, les vrais lecteurs éclectiques sont rares ; on reste généralement fidèle à un genre littéraire (polar, fantastique, chick-lit…). Même en littérature générale, les écrivains qui se côtoyaient sur un même étalage, bien qu’issus d’époques ou de continents divers, présentaient des affinités thématiques ou stylistiques.

Si on ajoute à cela son poids léger, ce vélo pliant pourrait être le parfait compagnon du citadin exigeant.

Je ne fais pas exception. Et ça m’a facilité mes recherches. D’un rapide coup d’œil, j’avais une idée assez précise des chances que je pouvais avoir de trouver un livre à mon goût sur chaque stand.
D’ailleurs, j’ai déniché chez la même vendeuse trois des sept livres avec lesquels je suis revenu (dont certains, de toute évidence, n’ont jamais été ouverts) :

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  • Irène Némirovsky – Les feux de l’automne,
  • Zelda Fitzgerald – Accordez-moi cette danse,
  • E.M. Forster – De l’autre côté de la haie,
  • Bernard Schlink – Le liseur,
  • Didier Decoin – Est-ce ainsi que les femmes meurent ?,
  • Jacques Chessez – Un Juif pour l’exemple,
  • Gérard Garouste / Judith Perrignon – L’intranquille (déjà lu et adoré, mais il m’avait été prêté par un collègue).

Le tout pour 7 €. A peine le prix d’un livre de poche.
Même si ma PAL ne me remercie pas, je reviendrai l’an prochain !