Levraoueg, tout comme Bookomaton, qui m’a tagué hier, sont curieuses de voir à quoi ressemble ma PAL, mais je crains que toutes deux ne soient déçues à double titre.
Déception n°1 : voilà donc comment se présente ma PAL :

PIX

On a déjà fait plus glamour, je sais.
Quand nous avons emménagé dans ce nouvel appartement, nous avions repéré un petit espace tout en hauteur, difficilement utilisable tel quel, mais idéal pour accueillir un coin bibliothèque bien cosy aux murs tapissés de livres du sol au plafond. Seulement, les dimensions de cet espace exigeaient du sur-mesure.
Plusieurs devis plus tard, il a bien fallu se rendre à l’évidence : nous ne trouverons jamais un artisan qui puisse nous faire ça à un prix raisonnable. Retour à la case départ… Nous avons du changer nos plans et trouver une alternative. Chose faite depuis peu.
Mais pour le moment, voici à quoi ressemble (une partie de) ma bibliothèque.

PIX

En absence d’endroit digne de ce nom où stocker ma PAL, mais pour l’avoir toujours à portée de la main, j’ai donc opté pour la méthode “cartons”. Les fanas de déco et de design ne manqueront pas de noter au passage le soin apporté à coordonner le look de la PAL à celui de la bibliothèque.

Deuxième motif de déception : des trois cartons de la photo, seul celui du haut contient ma PAL.

PIX

Dans les deux autres sont rangés les bouquins lus depuis mon emménagement. Comparée aux forteresses de livres de certaines LCA, ma PAL fait bien… pâle figure, j’en ai bien conscience.
Et pourtant, il s’agit là de la plus grosse PAL que j’ai jamais eue.

PIX

Les intéressés pourront cliquer sur la photo pour mieux distinguer les titres (même si la photo est floue)

Je dois avouer que j’entretiens un rapport assez paradoxal avec ma PAL : je trouve tout aussi angoissant de ne pas avoir quelques livres en réserve que d’en avoir trop devant moi. Je crois bien qu’en l’occurrence, cette PAL ne devrait plus grossir avant longtemps malgré une LAL qui n’a rien à envier à l’Encyclopédie Universalis en 30 volumes !

Dans le lot, la plupart me tentent follement même si Les disparus, de Daniel Mendelsohn, La chambre aux échos, de Richard Powers ou encore Redemption Falls de Joseph O’Connor se détachent nettement du peloton.
Ça n’empêche pas qu’ils dorment dans ma PAL depuis un bon moment déjà. Je ne veux pas gâcher mon plaisir et attends le moment adéquat pour les déguster pleinement.

Au contraire, Ces gens-là de Virgile Durand risque d’attendre très très longtemps avant que je l’ouvre tant il porte la marque de la malédiction de La Poste qui me frappe. Ce roman m’avait été attribué par Babelio lors d’une de ses précédentes opérations Masse Critique et, malgré deux envois de la part de l’éditeur, il n’est jamais arrivé jusqu’à ma boîte aux lettres. De dépit, je l’ai commandé auprès de mon fournisseur officiel Pri**Minis***.
Mais malheureusement, depuis j’ai connu plusieurs déconvenues successives avec La Poste (des livres qui ne sont jamais arrivés ou un Colissimo Swap qui fait la Poste buissonnière), et chaque fois que mon regard se pose sur la jolie frimousse qui orne la couverture de Ces gens-là, mon cœur se serre de frustration à la pensée de ces livres perdus à jamais (mais peut-être pas pour tout le monde) dans le néant postal.

Étant probablement l’un des derniers à répondre à ce tag, je m’abstiendrais de désigner quatre autres victimes.
Si malgré tout il reste encore des personnes intéressées, qu’elles ne se gênent pas pour récupérer le bébé.