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Les curieux peuvent cliquer sur la photo pour l’agrandir

est un vélo pliant de la marque Tern.

Avant hier à soir, quand chus rentré à la maison, je filais tout croche, avec une crisse de migraine. Ca s’peut-tu d’être tanné de la sorte, le cœur dans la gorge ? J’avais qu’une idée en tête, aller m’allonger au plus vite dans le noir en espérant que la situation s’enmieute. C’est alors que j’ai découvert un petit paquet qui m’attendait. Tout à coup, j’avais la gueule fendue jusqu’aux oreilles. Il en avait fait du chemin ce paquet pour arriver jusqu’icitte. Le tampon indiquait la malle de Montréal, ville où réside momentanément Miette, ma swappeuse !
Oubliant ma migraine pour un instant, je me suis jeté sur le paquet, fou comme d’la marde. Première impression : l’emballage tout kioute avec des recettes à base de sirop d’érable, ça fesse dans l’dash ! Comme un idiot, je n’ai même pas eu l’idée de le photographier. J’y suis allé aussi doucement que possible pour ne pas tout déchirer et j’ai réussi à en sauver quelques unes (couscous aux saucisses à l’érable, ratatouille de courges à l’érable, burgers de saumon, sauce à l’érable et ketchup aux fruits et à l’érable, ça vous dit quequ’chose ?).
A l’intérieur, j’ai trouvé American Darling, de Russel Banks. Ca adonne ben, c’est un auteur qu’il me tarde de découvrir. Avec presque 600 pages, j’vais avoir ben du fun. D’autant que ce pavé était accompagné de quoi se sucrer le bec de nananes : des canneberges enrobées de chocolat noir (oui, le paquet était déjà entamé quand j’ai pris la photo, pis ça ?). C’est-tu fini ? Pantoute, j’y ai également trouvé un CD de tounes folkloriques québécoises. Je vous en ai mis un morceau en ligne pour que vous en profitiez, vous aussi. Attachez vot’ tuque, ça va secouer ! Enfin, la carte de Montréal, sur laquelle Miette m’a laissé un sympathique message, m’a rappelé d’agréables souvenirs.
Wo ! J’vas pas vous gosser plus longtemps pis sacrer mon camp, non sans avoir remercié Miette dont j’ai ainsi découvert le blog et qui a été ben smatte avec moé en me gâtant de la sorte, et bien sûr Flo, la GA (gentille/généreuse/génialissime animatrice) de ce Swap !

Si besoin, les aides à la traduction sont ici ou . Et pour ceux qui auraient encore du mal à suivre, voici les paroles de la chanson Le rapide-blanc par Oscar Thiffault (1953)

Y va frapper à la porte, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu’il voulait ce qu’il souhaitait
– Ah, je voudrais ben madame
J’voudrais ben rentrer

Ah ben dis : Rentrez donben hardiment, awingna han
Mon c mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m’fait rien
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m’fait rien

Après qu’il fut rentré, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu’il voulait ce qu’il souhaitait
– Ah je voudrais ben madame
J’voudrais ben me chauffer

Ah ben dis : Chauffez-vous donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui s’chauffent pis qui s’chauffent
Y a des hommes de rien qui s’chauffent pis ça m’fait rien
Y a des hommes de rien qui s’chauffent pis qui s’chauffent
Y a des hommes de rien qui s’chauffent pis ça m’fait rien

Après qu’il fut chauffé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu’il voulait ce qu’il souhaitait
– Ah je voudrais ben madame
J’voudrais ben manger

Ah ben dis : Mangez donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m’fait rien
Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m’fait rien

Après qu’il eut mangé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu’il voulait ce qu’il souhaitait
– Ah je voudrais ben madame
J’voudrais ben me coucher

Ah ben dis : Couche-toé donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m’fait rien
Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m’fait rien

Après qu’il fut couché, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu’il voulait ce qu’il souhaitait
– Ah je voudrais ben madame
Ah je voudrais ben vous embrasser

Ah ben dis : Embrasse-moé donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui m’embrassent qui m’embrassent
Y a des hommes de rien qui m’embrassent pis ça m’fait rien
Y a des hommes de rien qui m’embrassent qui m’embrassent
Y a des hommes de rien qui m’embrassent pis ça m’fait rien

Quand il eut embrassé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu’il voulait ce qu’il souhaitait
– Ah je voudrais ben madame
Ah je voudrais ben m’en aller

Ah ben dis : Sacre ton camp ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui s’en vont pis qui s’en vont
Y a des hommes de rien qui s’en vont et qui m’font rien
Y a des hommes de rien qui s’en vont pis qui s’en vont
Y a des hommes de rien qui s’en vont et qui m’font rien

Y a des hommes de rien qui s’en vont pis qui s’en vont
Y a des hommes de rien qui s’en vont et qui m’font rien
Y a des hommes de rien qui s’en vont pis qui s’en vont
Y a des hommes de rien qui s’en vont pis c’m’fait rien