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« Il faut accepter de sauter dans le vide ; en s’écrasant parfois.
Écrire sans risque, à la pépère, me parait plus terrifiant que rater un roman.
Signer des livres atterrants peut signifier que l’on accepte de tenter quelque chose.
C’est essentiel si l’on cherche à demeurer un être vivant, un bouquin qui s’écrit et non un roman réimprimé. »

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Alexandre Jardin
Extrait de l’article « Mon plus mauvais livre, par Alexandre Jardin »,
paru dans la rubrique Livres de Madame Figaro,
daté du 15 décembre 2007 (#1216).

Dans ce texte (cf. annexe ci-dessous), l’auteur explique comment, par honnêteté envers lui-même, il a préféré brûler son dernier livre qui devait paraître en septembre chez Grasset.