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Terminus ©Matthew Albert (web)

J’ai voulu y croire jusqu’au bout, mais il faut me rendre à l’évidence : après être resté immobilisé plus de deux mois sur une voie de garage, ce blog est bel et bien arrivé au terme de son voyage.

Terminus.

Tous les voyageurs sont invités à descendre.

Le machiniste vous remercie de votre fidélité et s’honore d‘avoir vécu cette aventure en votre compagnie plus de huit ans durant.

Le blog restera en ligne jusqu’à expiration de son hébergement, qui ne sera pas renouvelé.
Pour éviter toute pollution publicitaire intempestive, les commentaires sont définitivement fermés.

L’annexe Twitter du blog a d’ores et déjà été supprimée. La suppression de l’annexe Facebook se fera plus progressivement.

ÉDIT du 25/09/2014 :

Si elle a pu apparaître brutale, ma décision de mettre un point final à ICB n’a pas été prise sous l’impulsion d’un mouvement d’humeur. Ce n’est que la conclusion d’une profonde réflexion engagée il y a déjà de longs mois.
La conjonction de plusieurs facteurs d’insatisfaction, de frustration, même (dans le désordre : un boulot peu épanouissant mais toujours plus accaparant, un manque de temps/connaissance/budget pour migrer sur WordPress, l’incapacité à trouver une meilleure façon de parler des livres…) n’aura fait qu’accélérer sa conclusion.

Mais force m’est de reconnaître que les nouvelles pratiques qui ont cours aujourd’hui dans la blogo ont lourdement pesé dans la balance.
J’ai soudain pris conscience qu’après toutes ces années, je suis resté un amateur. Plus de huit ans après la publication de mon premier billet, je n’ai aucun réseau, mais quelques amitiés fidèles. J’ai donné la priorité aux emballements du cœur plutôt qu’aux sirènes de la renommée. La passion l’a toujours emporté sur l’intérêt.

La vérité, c’est que je me croyais blogueur lambda alors que je n’étais en définitive qu’un lecteur lambda, incapable de programmer une lecture partagée, insensible à la fièvre de la rentrée littéraire, réfractaire aux festivals, rencontres et autres soirées éditeurs qui font les beaux jours de la blogo. Il m’aura fallu longtemps pour que le déclic se produise.
On aura beau jeu de me conseiller de continuer à vivre ma vie, de mon côté, sans tenir compte de ce qui se passe autour. Il ne viendrait à l’idée de personne de tenter d’acclimater un ours polaire à la savane.

Je m’en retourne donc sans amertume dans mes livres. Mais pas question pour autant que je me prive de vos conseils de lecture.
Alors, à bientôt… chez vous.