Achim-Lippoth

© Achim Lippoth (site web)

Un Noël sous le signe des livres – Première partie
Un Noël sous le signe des livres – Deuxième partie

Noël, fête familiale, on le savait.
L’essentiel de vos dédicaces est donc logiquement destiné à vos proches : conjoints (7 citations), enfants (6), parents (14), grands-parents (4), frères et sœurs (5).
La famille du cœur est également fort bien représentée puisque de nombreux messages ont destinés à vos ami(e)s (14 citations).
En revanche, tantes (1 citation), beaux-frères (1), belles-mères (3), cousines (1), neveux et nièces (4) font figure de parents pauvres.

pour présenter son Strida , un vélo pliant haut de gamme absolument fantastique.

Certains ont pensé à se faire plaisir (3) tandis que d’autres se montraient plus philanthropes, destinant leur cadeau à la terre entière (3). Une personne a réussi l’exploit de mixer ces deux tendances dans une opération d’auto-promo rondement menée.

Évidemment, vos dédicaces sont avant tout des messages d’amour adressés aux êtres qui vous sont chers. Là non plus pas de grosse surprise. Ces livres offerts sont l’occasion de partager avec eux un coup de cœur ou de leur faire tout simplement plaisir.

Toutefois, quatre d’entre vous en ont profité pour faire passer un message aux politiques. Une autre au chanteur de son cœur.
Certains (5) ont saisi l’occasion pour s’adresser à leurs chers disparus ou pour apporter leur soutien à des personnes en situation délicate (3). Enfin, vous avez été deux à me dédier vos livres et vos messages.

Pour chaque personne, pour chaque occasion, pour chaque message à faire passer, il y a toujours un livre à partager. Vous venez encore une fois de le démontrer.

Voici maintenant une petite sélection des dédicaces que vous m’avez fait parvenir.

Moi d’abord

Mango
Charles Dickens, La Pléïade , tome 1.
À moi-même. (Parce qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même et parce que le personnes qui me sont chères n’ont plus le temps de lire !)
« Pour tout recommencer ! »
(Parce que ce livre ne sort pas de la bibliothèque et ceux de Dickens qui peuvent sortir sont sales et en mauvais état !)

La possibilité d’une île

La Nymphette
Racines, d’Alex Haley.
À ma maman, dan’ la kaz’ su’l bor d’la mer (à la maison du bord de mer).
« Pour meubler nos longs après-midi sous la tonnelle de grenadines, à lire seule ou à deux ! »
(Maman aime les histoires du grand sud américain, surtout autour de l’abolition de l’esclavage, de la guerre de sécession etc. Je lui ai envoyé l’an dernier Couleur pourpre. Et puis, cette année, j’aurai l’incommensurable chance de passer vraiment du temps avec elle, dans la maison où j’ai grandi, je veux que cette occasion unique donne lieu à des souvenirs qui m’accompagneront ensuite longtemps. Quoi de mieux que la saga de la famille d’A. Haley pour cela…? Avec le support du DVD pour faciliter une lecture dont j’ai entendu dire qu’elle était ardue et surtout longue (750 p)

Quand j’étais une œuvre d’art

Malice
Et que le vaste monde poursuive sa course folle, de Colum Mc Cann.
À mon père.
« Parce que mes parents possèdent une très belle lithographie de Folon qui illustre parfaitement l’exploit fou du funambule Philippe Petit qui, en 1974, franchit le vide séparant les deux tours du World Trade Center en équilibre sur un fil. Et que mon père avait beaucoup aimé Danseur, du même auteur. »

Ma belle-mère est un chic type

So
La cathédrale de la Mer, d’Ildefonso Falcones.
Pinaise, avec le nombre de PSP et d’écrans plats qu’il se traîne le gros, je trouve qu’il est pas très classe, le Père-Noël !!
À ma belle-mère. (J’offre souvent des livres à belle-maman, et j’adore parce qu’elle me dit ensuite la vérité quant à ces cadeaux, y compris si elle a détesté.)
« Pour belle-maman, une fresque catalane somptueuse, haute en couleurs et toute en humanité… Je vous mets au défi de lâcher cet énorme pavé avant de l’avoir intégralement englouti ! Et pis si vous n’aimez pas, d’ici à ce que vous l’ayez fini, vous aurez oublié que ce cadeau est de moi… »

L’amour comme par hasard

Stéphanie
Lettre d’une inconnue, de Stefan Zweig.
À ma maman.
« Ce livre est une magnifique preuve d’amour (même si cela finit mal) pour une incorrigible romantique. Gros bisous de la part de ta fille.»
(Elle m’a donné le plaisir de la lecture en m’encourageant petite. Et même si nous ne lisons plus les même choses, j’essaie de faire des liens en lui offrant régulièrement des livres que j’ai aimé et qui seront, je suppose, à même de lui plaire également.)

Fliptom
La vie éternelle, de Jacques Attali.
À mon amour.
« Éternellement, je vis et revis notre amour. »

Sylvie
Elles ont conquis le monde – Les grandes aventurières, 1850-1950, d’Alexandra Lapierre & Christel Mouchard.
À ma fille.
« Pour la petite histoire, quand elle était petite, ma fille rêvait de dresser et de monter un zèbre… La photo d’Osa Johnson posant sur un zèbre me fait penser à ce rêve, et m’émeut beaucoup. »

Céline
Les derniers poèmes d’amour, de Paul Eluard.
À mon homme,
« Les poèmes que je t’écris sont certainement moins beaux, mais au moins, ce ne sont jamais les derniers. »

Cathulu
Je vais tuer mon mari…, de Claire Fourier.
À mon mari.
« En plus de toute la série des Pico Bogue, BD qui plaira à toute la famille, et moins charmant mais plus original et très explicite. »

Les disparus

Yv
Avec tes mains, de Ahmed Kalouaz.
Le Père Noël serait fort aimable de l’apporter à mon papa, Léon, décédé depuis janvier 1993.
Je lui demanderais d’écrire en première page quelque chose du genre.
« Voici une histoire père/fils qui comme souvent est faite de non-dits de part et d’autre, de regrets lorsque l’autre n’est plus, mais aussi de formidables moments de partage. De partage de presque rien, mais de tout finalement. En plus, l’Algérie, que tu as connue en tant qu’appelé, pendant les “événements”, et que tu as aimée, eh bien Ahmed Kalouaz en parle, son papa à lui, vient de là-bas ! »

Philippe
« À cette question très, mais alors très difficile, j’avais pensé à offrir un livre sur “Comment faire moins d’enfants, la contraception ça existe !” aux chinois et aux africains. “Polluer moins, péter plus” aux américains. “Comment ne plus voter Berlusconi” aux italien et dans la même collection “”Comment ne plus voter Sarkozy” aux français… mais ça fait du monde pour un seul soir…
Mais en réalité j’ai un rêve bien plus grand : j’aimerais que le Père Noël apporte un livre, n’importe quel livre. Car je voudrais qu’il l’apporte à des gens qui me manquent et qui me manqueront éternellement…
Que doit-il mettre sur le petit mot qui accompagne le livre ? “Si tu ouvres ce livre c’est que t’es encore en vie et ça me suffit.” »

Emeraude
Là où les tigres sont chez eux, de Jean Marie Blas de Roblès.
À ma grand-mère maternelle, décédée il y a 5 ans maintenant.
« Parce qu’elle aimait lire et que c’est une des rares personnes de ma famille avec qui j’aurai pu partager ce plaisir. Parce qu’elle ne m’a jamais vu devenir libraire et parce que je n’ai jamais eu l’occasion de lui offrir un livre et encore moins de lui en faire découvrir un. Alors puisque le père noël m’en donne l’occasion, je vais lui faire découvrir ce livre qui est pour moi un livre brillant et excellent, et un des meilleurs livres que j’ai lu. »

Kathel
Le cœur cousu, de Carole Martinez
À ma grand-mère maternelle.
« Pour ma grand-mère qui, malgré une existence difficile, des petits frères et sœurs à élever, un métier de couturière épuisant, a trouvé le temps de lire, comme en témoignent les livres de la collection Nelson qu’elle m’a laissés, et de transmettre le goût de la lecture à sa fille et à ses petits-enfants. Je suis sûre qu’elle aurait aimé ce livre, entre aventures teintées de magie et saga familiale, et ses thèmes intemporels. »

Nanne
Robert Capa : La Collection
À mon grand-père paternel, décédé en 1986.
« Merci de m’avoir donné le goût des beaux livres, de la lecture – quelle qu’elle soit – et de l’histoire, grande et petite. »
Mon grand-père m’a raconté sa guerre, ses engagements personnels, politiques, son refus de la résignation et l’envie de se battre pour ses idées, dont la plus belle et la plus engagée, la liberté totale. Il a été un guide moral et spirituel. Il m’a donné le goût de la photo sans le savoir en me parlant de Robert Capa et de ses clichés sur le Front Populaire, sur la Guerre d’Espagne et sur Omaha. J’ai toujours essayé de suivre sa trace, de marcher sur ses pas et de conserver à l’esprit l’honnêteté, la volonté de s’engager pour des causes justes et moralement intègres. J’espère qu’à la fin de ma vie, j’aurais un peu réussi ce cheminement personnel et suivi cette voie.

Ton meilleur supporter

Belledenuit
Une vie, de Guy de Maupassant.
À ma maman (CP).
« Parce que la vie nous réserve bien des surprises, malgré son lot de mauvaises nouvelles il y a toujours l’espoir au bout. »

Dominique
La Maison en Chantier, de Christine Brusson.
« Chers S et D, ce livre est pour vous, servez vous du papier cadeau pour le couvrir car je sais que vous vivez en ce moment un peu dans les gravats, un peu dans la poussière de plâtre et avec quelques fuites de tuyauterie. Ce livre est un encouragement, je sais que je pourrais vous aider mais comme j’ai deux mains gauches il vaut mieux que j’admire votre entreprise de loin.
PS : si le livre ne vous plait pas, aucune hésitation : coulez le dans le béton, je suis sûre que l’auteur n’aurait rien contre. »

Yueyin
Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.
À Danièle, ma maman.
« Parce que ce livre est un condensé de joie de vivre envers et contre tout… »

Orchidée
Manuel de guérilla à l’usage des femmes, de Sylvie Brunel.
À ma mère.
« Maman, je t’offre ce livre en espérant qu’il te donnera de l’énergie et des pistes de réflexions dans la période que tu traverses. »

Juliann
Cuisine du marché à moins de 5 euros : Cuisiner pour moins de 5, de Sunil Vijayakar.
À mon amoureux.
« Pour que tu viennes m’accompagner au marché et à la cuisine. »

Nanou
Orgueil et préjugés, de Jane Austen.
Pour ma fille Julie, qui a eu une adolescence rebelle.
« Je t’offre ce magnifique roman de Jane Austen, une histoire d’amour d’un autre siècle, qui te fera peut-être apprécier d’être née au XXe siècle ! »

Liliba
J’ai un problème avec mon cou !, de Nora Ephron.
À ma maman.
« Maman chérie, vieille, ridée, plissée et rhumatisante… que ce soit dans votre tête ou “en vrai”, je vous aime. Votre Lili. »
(car elle se plaint souvent qu’elle vieillit et que son cou se fripe “et ma pauvre Lili, ne rigole pas, tu verras, c’est terrible de se sentir fripée de partout…” Je ne ris pas méchamment, bien sûr, parce que j’adore ma Maman qui est absolument géniale, mais parce qu’elle ne se voit pas telle qu’elle est : on lui donne facilement 10 ans de moins, elle est roulée comme une déesse, a encore un visage plein de charme et est toujours vive, sportive, dynamique (et parfois usante…). Bref, par rapport aux femmes de son âge, elle assure plutôt bien !)
Alors voilà, c’est un petit clin d’œil pour ma mamounette adorée, pour lui dire que même avec le cou tout ridé, je l’aime !

Florence
Les douze manteaux de maman, de Marie Sellier.
À ma belle-sœur (déjà maman de 2 enfants et qui vient de donner naissance à une petite Léanne).
« Un très bel album très poétique qui te parlera sans aucun doute car il rend hommage aux mamans en illustrant à merveille les humeurs de celles-ci. »

L’idole

Mathilde
Les menteuses, d’Exbrayat.
À Thomas Dutronc.
« La première fois, c’était une rencontre entre une poignée de blogueurs(euses) et toi. J’en garde une photo et l’impression diffuse d’une vraie rencontre. La seconde fois, j’étais à l’Olympia pour ton passage parisien, tout en haut du balcon j’ai chanté toute la soirée avec toi (et toute la salle), c’était bien. La troisième, tu m’as tendu ton micro que je t’accompagne pendant un showcase pour Calvin Klein, j’ai encore le sourire niais rien que d’y penser.
Cette fois, par l’entremise d’un père noël charmant, je t’invite à découvrir l’univers de quelques femmes corses vengeresses en pays niçois, un des premiers polars qui m’ait fait rire, le seul Exbrayat que j’ai aimé. Bonne lecture !
Dis, pour la quatrième fois, si on se donnait rendez-vous pour changer ? »

Keep cool

Allie
Une année à la campagne, de Sue Hubbell.
À tous les pressés et stressés qui ne savent pas profiter de la vie…
« Ce livre est mon préféré. Il parle d’une vie en marge du reste du monde, axée sur la beauté de la nature, la simplicité et le travail de la terre. C’est un livre qui inspire le calme et les vraies valeurs. Peut-être qu’il pourra vous aider à ralentir et à profiter un peu de cette vie qui vous échappe… »

Vive la sociale !

Voyelle et Consonne
Amandine (Voyelle)
Le Mec de la tombe d’à côté, de Katarina Mazetti.
À la ministre fédérale belge de l’Agriculture, Sabine Laruelle.
« pour qu’elle n’oublie pas le difficile métier des gens pour qui elle travaille. Et puis qui sait, peut-être qu’elle aussi, un jour, tombera amoureuse d’un agriculteur… »

Xavier (Consonne)
Une faim de loup, d’Anne-Marie Garat.
À Marie-Dominique Simonet, ministre belge de l’Enseignement (en communauté française).
« Pas parce qu’il faut se méfier du loup (quoique…) mais surtout parce que ce livre montre le pouvoir des mots et la puissance de l’imaginaire et de la création. Et de l’imaginaire et de la création, les ministres de l’enseignement en manquent souvent… »

Chaperlipopette
La peste, d’Albert Camus – L’étranger, d’Albert Camus – Les derniers hommes, de Pierre Bordage – La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole.
« Comme chaque année, j’offrirai des livres à mon cher et tendre. Cependant, je ne m’attarderai pas sur ce qui garnira son soulier au pied du sapin. En effet, cette année, j’ai envie d’offrir de saines lectures aux hommes politiques de notre belle et tendre république !
Tout d’abord, en tout bien tout honneur, le premier servi sera notre cher omniprésident. Pour sa gouverne personnelle, La peste de Camus ne peut être que recommandée: cette lecture peut lui ouvrir les yeux sur ce qu’il met en place au cœur de la doulce France. La peste, allégorie de l’insidieuse méfiance et défiance des êtres humains les uns envers les autres, est une belle image issue de notre patrimoine littéraire, une image d’une triste actualité: le bacille de la peste est de ceux que l’on ne pourra jamais éradiquer mais que l’on peut combattre sans merci pour que la lumière et l’espoir ne s’éteignent pas. Comme je suis généreuse et que je souhaite éclairer son esprit, un recueil de haïkus japonais pour apprendre la sobriété et la beauté ineffable est loin d’être superfétatoire !
Pour son ministre en charge de l’identité nationale et de l’immigration, L’étranger du même Camus est idéal pour garnir un soulier sous le sapin ! Apprendre que détester l’autre est aussi se détester soi-même n’est peut-être pas inutile pour saisir le grotesque tragique d’un tel ministère !
Je n’oublie pas nos députés européens, ceux qui ne prennent pas encore la mesure des enjeux d’un sommet de Copenhague. Dans leur soulier, entre le Père Noël en chocolat et l’orange (bio), je leur déposerai une très belle fresque de S-F, post-apocalyptique, Les derniers hommes, de Pierre Bordage… lorsque l’eau devient un bien rare et précieux que seuls quelques initiés “éveillés” peuvent encore trouver afin que survivent les hommes.
Pour finir, je n’oublie pas les ténors d’une gauche aux teintes roses. La lecture de La conjuration des imbéciles est un excellent dérivatif au nombrilisme stérile ! Elle leur permettra de regarder de l’autre côté de leur miroir qui ne reflète que leur triste ego. »

Yohan
Mémoires d’Hadrien, de Marguerite Yourcenar.
À l’un des membres du gouvernement français actuel.
« Pour qu’il le fasse circuler à ses camarades lors du conseil des Ministres. Cela pour leur montrer que le pouvoir n’est pas indissociable de la sensibilité, qu’elle soit affective et amoureuse ou intellectuelle. Le but étant qu’il reste dans la bibliothèque, et qu’il circule dans les gouvernement successifs (car l’attrait du pouvoir est une chose universellement partagée). Ce serait certainement un coup d’épée dans l’eau, mais on peut toujours croire au Père Noël…  »

Version longue

Brize
Nos films de toujours, de Marc Combier.
À ma nièce, Chloé.
« Chloé,
Tu sais que tu es ma nièce préférée (*), mais il FAUT que tu comprennes enfin que le cinéma ne se réduit pas à High School Musical et Twilight (ne râle pas : je n’ai pas dit qu’ils étaient mauvais (j’ai même vu Twilight 1 avec ta cousine et j’ai bien aimé), j’ai dit qu’il n’y avait pas qu’eux au monde, nuance !) !
Comme, malheureusement, j’habite à Paris et toi à Marseille (et comme je sais ne pas pouvoir compter sur ma sœur = ta mère pour ton éducation dans ce domaine (*), le cinéma et elle ayant toujours suivi deux chemins distincts), je confie à cet ouvrage le soin de t’ouvrir l’esprit aux beautés du 7ème art et je ne doute pas que la médiathèque proche de chez toi sera à même de te montrer ce qu’il te suggèrera de découvrir.
Je n’exige pas un compte-rendu par mail de tout film vu, néanmoins une petit information mensuelle à ce sujet m’irait très bien (tu verras, il y a d’excellentes comédies romantiques : tu peux commencer par ça, non, je ne me moque pas, j’essaie juste de t’appâter !). En contrepartie, je m’engage solennellement à aller voir tous les films débiles que tu me recommanderas (tu vois, je suis aussi prête à faire des efforts) et, promis, je n’irai pas piquer mes commentaires dans les blogs des copines pour te faire croire que j’y suis allée.
Avec toute mon affection,
Ta tante (préférée, j’espère bien !) et marraine,
Brize
(*) compte tenu du caractère hautement confidentiel des remarques assorties de cette astérisque, tu comprendras pourquoi je fais figurer cette dédicace sur une carte glissée dans l’ouvrage et non pas directement sur la page de garde de celui-ci. »

Le meilleur des mondes

Anne-Sophie
Buzz Aldrin, mais où donc es-tu passé ?, de Johan Harstad.
« Pour ceux qui ont envie de penser que l’on peut attendre autre chose du monde dans lequel nous vivons : la liberté et la littérature. »

LVE
Thomas s’en fout, de Thierry Wojciak.
« Un seul livre devrait être au programme : LE MIEN. Il s’intitule Thomas s’en fout et il est signé Thierry Wojciak chez Tédoublevé Editions (ma maison d’édition :)))
À qui doit-il l’apporter ? A une foule immense. De Lille à Montpellier. De Rennes à Lyon. De Strasbourg à Bordeaux. De Calais à Menton. Un maillage complet, quoi.
En dédicace, je verrais bien : Pour Vous. Merci de votre soutien à la jeune (!!??) littérature française pleine d’allant, à mi-chemin entre Chateaubriand et “Oui Oui fait du ski”. Bonne lecture. Thierry.
Pourquoi eux ? Pour pouvoir continuer à éditer mes propres projets. Le nombre fait (presque) loi. Malheureusement, parfois…»
Le site (avec le blog dédié) : thomassenfout

Passage du gué

Anne
La trilogie des couleurs, de Noëlle Châtelet.
À ma fille.
« Ma bichette,
N’est-ce pas le rôle d’une maman de guider sa fille à travers sa vie de femme ? Peut-être ne saurais-je pas toujours répondre à tes interrogations. Sans doute ne serais-je plus à tes côtés quand tu aborderas ton dernier chemin. Cette trilogie me remplacera. Ma Chérie, puisses-tu devenir une belle maman, une femme qui assume ses choix et une grand-mère sereine. »

Cathe
Œdipe sur la route, d’Henry Bauchau.
À Philippe, un neveu.
« Je t’avais offert L’enfant bleu du même auteur, tu m’as dit que c’était un des livres les plus importants de ta vie. Je sais que tu es passionné par les mythes grecs. Ce livre est donc pour toi ! J’espère qu’il te plaira et qu’il saura te faire avancer dans la vie comme tu as tant envie de le faire. »

Virginie
Si le monde était un village de 100 personnes, de Ikeda Kayoko et C. Douglas Lummis.
À ma fille et à mon neveu (âgés respectivement de 11 et 12 ans).
« Les deux auteurs se sont basés sur les données statistiques de la population mondiale et les ont converties à l’échelle d’un village de 100 personnes, donnant ainsi une vision plus accessible (sans misérabilisme et sans intention “culpabilisatrice”) des inégalités sociales, raciales, scolaires et culturelles. Le texte, précis et sans fioritures, est présenté en version bilingue (français/japonais) et est éclairé de jolies illustrations aux pastels de couleurs vives.
À vrai dire, je ne sais pas vraiment quoi dire d’autre au sujet de ce petit livre, qui me semble un indispensable dans une bibliothèque de jeune lecteur et qui permet l’ouverture de grandes ou de petites discussions. »

Saxaoul
Comptines et berceuses du baobab, de Chantal Grosléziat et Élodie Nouhen.
À Oihane Baby, ma fille.
« Parce que l’amour des livres se transmet dès le plus jeune âge, le petit mot serait un extrait de la chanson « C’est quand qu’on va où ? de Renaud : “L’essentiel à nous apprendre/C’est l’amour des livres qui fait/Qu’tu peux voyager d’ta chambre/Autour de l’humanité”.
J’espère qu’elle pourra apprécier tout le sens de ce petit mot quand elle sera plus grande ! »

Mr Icon
Novecento : pianiste, d’Alessandro Baricco.
« Les livres sont parfois des rencontres magiques – ce livre est magique. Il me vient d’une personne très chère & spéciale. Il va maintenant vers une autre personne spéciale. »

Rien que pour moi

Cécile Quoi de 9
Le cure dent, de Jean-Yves Lacroix.
« Après mûres réflexions, soupesages délicats et autres analyses d’opportunité, je crois que je demanderais au Père Noël de se procurer dare-dare un exemplaire de la biographie romancée du poète perse du XIe siècle Omar Kayyam intitulée Le cure dent et signée Jean-Yves Lacroix.
J’y apposerais la dédicace suivante : « En hommage à tes critiques incisives et à tes messages mordants ». Je lui demanderais de viser la chaussette taille 43 accrochée à la cheminée de Mister ICB histoire de récompenser sa magnifique victoire au jeu cinématographique idiot du 22 juillet 2008 où il avait brillamment découvert que le point comment à trouver entre les 4 films cités était le mot… mais non, finalement je vous laisse vous casser les dents sur les différents indices publiés les jours suivants et découvrir la réponse mise en ligne le 5 août 2008. Ainsi pourrez-vous voir par vous-même si vous auriez pu trouver plus rapidement que le brillantissime gagnant… »

Gangoueus
Le Nouveau testament.
« Si le Père Noël ne transportait qu’un seul livre, ce serait Le Nouveau Testament. Je demanderai au Père Noël de te l’envoyer (si tu ne le possèdes pas bien entendu). Comme mot sur le cadeau, je lui proposerai ceci :
Voici un texte dans lequel, l’essence même des plus belles œuvres de l’histoire de littérature est puisée et, qui malheureusement est souvent méconnu ou abordé par le prisme du regard d’un autre. Pourquoi ne pas découvrir soi-même le texte du Nouveau Testament ? Bonne lecture, cher In Cold Blog. Ce livre s’adresse à chaque femme, chaque homme.»