Arthur Conan Doyle, T.S. Eliot, Léon Tolstoï, James Joyce, Dante, Samuel Beckett… Tout le monde connaît ces auteurs, membres éminents du panthéon de la littérature internationale.
Certains vélos pliants, de par la taille des roues mais aussi la géométrie du cadre, se révèlent plus maniables mais moins stables que les vélos classiques.
Les sept piliers de la sagesse, 1984, En attendant Godot, Winnie l’ourson, Les trois sœurs… Qui n’a jamais au moins entendu parler de ces “classiques” ?
Mais sait-on toujours ce qui se cache derrière les titres de ces œuvres ? A quoi fait référence Alice Walker quand elle nous livre sa Couleur pourpre ? Où Anthony Burgess est-il allé chercher son Orange mécanique ? D’où vient le nom de la baleine blanche d’Herman Melville, Moby Dick ?
Vous aurez beau chercher dans le texte, lire et relire ces romans, la réponse ne s’y trouve pas. En revanche, vous aurez bien plus de chance de la trouver sur le blog de Gary Dexter, How books got their titles.
Depuis le 6 mars dernier, dans son billet quotidien, il raconte en quelques lignes la petite histoire de la littérature et les circonstances qui sont à l’origine des titres des œuvres littéraires les plus connues à travers le monde.
Un exemple d’anecdote contée par Gary Dexter :
Pourquoi a-t-il fallu attendre le film de Tim Burton pour que le roman de Roald Dahl, Charlie et la chocolaterie, retrouve son titre original ?
En 1960, Roald Dahl écrit une histoire pour ses filles qu’il intitule Le garçon (en) chocolat de Charlie (Charlie’s chocolate boy). C’est sous ce titre qu’elle sera publiée en 1964 aux USA.
Mais en 1971, quand Mel Stuart sort le film qu’il a tiré du roman de Dahl (qui a aussi écrit le scénario), il change le titre en Willy Wonka et la chocolaterie . Et pourquoi donc, je vous le demande, hein ?
Parce que Charlie, en plus d’être un prénom, est un terme argotique synonyme de “blanc-bec” qui, accolé à “garçon (en) chocolat”, pouvait être interprété de manière tendancieuse et attirer les foudres de la communauté noire.
En 2005, à l’occasion de la sortie du film du tandem Burton/Depp, Willy Wonka disparaît du titre pour laisser à Charlie sa place originelle.
Il y en a plein d’autre comme celle-ci, toutes aussi distrayantes… pour peu qu’on se débrouille en anglais.
Crédit photo : clavier d’ordinateur en chocolat © Michael Sholk