Ne vous fiez pas aux apparences. Je vous assure que je suis un garçon soigneux. Bon, je vous l’accorde, à voir ce qu’il est advenu de la correspondance de Capote, vous êtes en droit de mettre ma parole en doute.
Allez, je vous donne un indice supplémentaire. Si je vous montre ça, vous pensez à quoi ?
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Eh oui ! Dimanche, j’ai eu la bonne surprise de me voir livrer à domicile (royal !) le sac de voyage qui avait été égaré à mon retour de Sicile, fin août.
A la réception du “paquet”, ma joie a eu tôt fait de laisser place à la stupeur. Je ne sais pas si les dégâts collatéraux ont été causés par une meute de chiens de la brigade antidrogue en manque, à une hôtesse de l’air en grève hystérique ou si le sac est resté coincé dans le train d’atterrissage de l’avion durant toutes ces semaines, mais j’ai beau essayer, je n’arrive toujours pas à comprendre comment mon sac a pu être ravagé à ce point. Bien évidemment, la compagnie s’est bien gardée d’y joindre un petit mot doux m’expliquant le pourquoi du comment (déjà qu’ils avaient pris la peine d’emballer le tout dans un grand sac plastique sanglé, faut pas trop en demander).
Vous avez bien vu le sac ? Je voulais vous épargner les photos des vêtements qu’il contenait, ou mis en lambeaux comme le sac, ou bouffés par la moisissure, mais pour ne pas passer pour un pinailleur ou un mytho, voilà un aperçu :
Est-ce que ça ne dépasse pas l’entendement ? La seule consolation (et elle est de taille !) : il semblerait que mes dix pellicules photo, bien protégées dans leur boîte plastique, n’aient pas souffert de cet outrage.
Quand je vous dis que je suis un garçon soigneux !