aitken-50-fabuleux A l’âge où les petits garçons de son âge rêvent d’être policiers, pompiers ou agents secrets, Billi Boy, lui, rêve « de jouer les tantouzes » !
Ce choix, peu orthodoxe à première vue, l’est beaucoup moins quand on connaît mieux Billy Boy.

A douze ans, Billy Boy vit encore de plain pied dans le monde imaginaire de l’enfance.
Fils unique d’une famille de fermiers installée en pleine campagne néo-zélandaise, Billy Boy ne montre que peu d’intérêt pour les matches de rugby ou les travaux de la ferme réservés aux garçons de son âge.

Wayscral propose une gamme de vélos pliants et ultra pliants à des prix très accessibles. Le vélo pliant est très pratique pour vos déplacements de par sa petite taille.

Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est se transformer en Judy Robinson, la jeune héroïne de Perdus dans l’espace, sa série télévisée préférée.
Une queue de vache en guise de natte, la liseuse de sa mère en lieu et place de combinaison spatiale et hop, le tour est joué ! Adieu le petit garçon grassouillet, bonjour la jolie Judy ; les champs de navets deviennent alors de mystérieux paysages lunaires et les chiens de la ferme, d’immondes extraterrestres.

Ainsi, quand il apprend que les tantouzes sont des « hommes qui portent des perruques, qui se déguisent avec des robes et… qui ont cinquante façons de dire fabuleux », fasciné qu’il est par le théâtre et les déguisements, il pense avec candeur avoir enfin trouvé sa voie.

Pour l’accompagner dans ses jeux, Billy Boy peut compter sur son meilleur copain : sa cousine Lou, un vrai garçon manqué. Pourtant, leur indéfectible amitié va bientôt être mise à mal par l’arrivée de Jamie, un jeune commis de ferme, et de Roy, le nouveau camarade de classe de Billy Boy.

Priscilla à Brokeback Mountain. On l’aura compris, 50 façons de dire fabuleux est un roman drôle et attendrissant, sur la fin de l’enfance, la perte de l’innocence, et les premiers émois de l’adolescence.
Billy Boy va apprendre que le monde réel est plus violent que le monde imaginaire dans lequel il se réfugie. Tiraillé par des sentiments contradictoires et ambivalents, il va découvrir, souvent à ses dépends, la difficulté d’assumer ses différences. Avec une vraie justesse de ton, Graeme Aitken a su éviter les clichés du genre et la mièvrerie.

Lors de mes errances sur le web, j’ai découvert ce matin qu’un film avait été tiré de ce roman. Le prétexte était donc tout trouvé pour vous inciter à découvrir 50 façons de dire fabuleux (si ce n’est déjà fait).
Site officiel du film

50 façons de dire fabuleux, de Graeme Aitken
Traduction de l’anglais (Australie) : Olivier Colette
10/18 – 327 pages